Bonjour Fleurdemars,
Je suis désolé de ne pas avoir répondu tout de suite à tes messages, mais je viens plutôt rarement sur le forum ces temps, et il retse quand même peu fréquenté, ce qui me surprend car beaucoup de gens ont la maladie de Berger.
Pour ton cas, c'est vrai qu'il est compliqué, et franchement, tu as du courage d'affronter tout ça. Mon cas me parait bien dérisoire face à tes ennuis de santé.
Je suis surpris que l'on ne fasse pas de biopsie pour confirmer la maladie de Berger, c'est la seule façon de le faire.
C'est une opération "banale", je mets les guillemets, car il s'agit quand même de faire un prélèvement microscopique d'un morceau de rein. Il suffit d'une anesthésie locale, et le néphrologue enfonce une aiguille dans laquelle il va descendre un micro outil pour le prélèvement.
Il faut ensuite faire attention de ne pas forcer durant une quinzaine de jours.
J'ai lu que tu avais eu plusieurs angines. C'est bizarre, car j'ai cru lire une fois, que les amygdales sécrétaient beaucoup d'anticorps (IGa) lors des angines, et je rappelle que dans le cas de la maladie de Berger, notre corps sécrète trop d'anticorps dont une partie va se déposer sur les reins et altérer leur surface.
Dans mon cas, on m'a enlevé les amygdales très jeune, car je n'arrêtais pas de faire des angines.
Depuis, plus d'angines, et ma maladie de Berger semble s'être déclarée il y a plus de 20 années (sang et albumine dans les urines depuis 1991), et je n'en suis pas au stade d'insuffisance rénale, même faible. Y aurait-il un lien avec le fait que je n'aie plus d'amygdale ? plus d'angine, moins d'anticorps, la maladie évoluerait plus lentement. Je ne fais évidemment que des suppositions, mais comme personne ne sait dire pourquoi on a cette maladie, ni d'ou elle vient.
En tout cas, n'hésite pas à poser des questions Fleurdemars, et bravo pour ton courage face à un vrai calvaire si j'ai bien compris.
Moi, la maladie m'a pour l'instant un peu épargné, et j'essaie humblement de redonner espoir à tous les gens qui se posent des questions, car je m'en suis posé, et je me suis retrouvé démuni.